20 avril 2024

Parisien et Gengenbacher après Perpignan

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Alfred Parisien, Centre

"Sur chaque match à l'extérieur, on veut faire un résultat. Mais on se ment. On pense qu'on peut gagner facilement, qu'on va être agressif... Au final, on se fait cabosser, on se lâche en fin de match (...) C'est pas acceptable. Collectivement, on ne peut pas faire plus, on a bossé sur tous les aspects. On a essayé de faire de la cohésion, maintenant chacun doit s'y mettre et respecter le club. (...) Respectons le blason, ça suffit. (...) On a honte, tout simplement. On peut basculer, on est prêt de marquer un essai, de revenir, mais non. On prend un essai et après on lâche. On lache parce qu'on est pas ensemble, parce qu'on ne joue pas pour le copain. Au final ça termine à 50... Il faut y retourner, on n'a pas le choix. Il reste cinq match. On ne peut pas se lâcher maintenant. On y met de l'agressivité, de se donner pour le copain. Maintenant c'est Pau à domicile, il faut gagner. Pas le choix. (...) Le club est en danger depuis plusieurs semaines. Je ne sais pas si on en avait tous conscience. C'est inacceptable. "

 

Fabien Gengenbacher, Directeur Sportif
"Le club est en danger. On a déjà déclenché l'alarme du maintien il y a quelques semaines... On sait que c'est à couteaux tirés tous les week-ends. On s'est préparé depuis quinze jours pour ce match. La prestation n'est pas acceptable. (...) Si c'était entraînable l'état d'esprit, la résilience... Si c'était entraînable la cohésion. Ce n'est pas faire des barbecues. C'est quand on est sur un terrain, se battre pour un maillot, se battre pour un copain. Si ça, on n'a pas envie de le faire... Ça met du temps à se construire un groupe, un état d'esprit. Les systèmes de jeu, les combinaisons en touche, ça c'est facile à régler quand on a des problèmes. A un moment donné il faut se regarder dans une glace. Aujourd'hui, trop de mecs sont passés à côté, trop de mecs moyens. Si on prend tous nos joueurs intrésèquement, on est tombé face à une très belle de Perpignan, mais je ne peux pas croire qu'il y ait 50 points entre ces deux équipes. (...) On n'a travaillé sur la gestion des moments critiques, on a un moment positif qui nous permet de revenir, mais au final, un excès d'individualisme... On perd le momentum et après... C'est terminé. Il faut grandir. Collectivement, il faut grandir. Maintenant, il ne faut pas se regarder les pompes pendant trois jours. On a Pau à domicile la semaine prochaine. On va d'arrache-pied se remettre au travail et défendre le club samedi prochain face à Pau. Mais je sais qu'on sera dans d'autres dispositions. Parce qu'on est troisièmes à domicile. Mais à un moment donné, on ne peut pas jouer que devant nos supporters. Sur une saison, il y a autant de match à domicile qu'à l'extérieur. (...) Maintenant j'ai un jour et demi pour, une nouvelle fois, revenir lundi avec des nouvelles choses à mettre en place pour faire avancer ce groupe et gagner ce match. "